Une première ligne avec Edwards, mais seulement une moto à l'arrivée, le team Tech'3 était néanmoins heureux de son bilan au sortir d'un Grand Prix d'Espagne qui lui permet de pointer à présent quatrième au classement général dévolu aux écuries.
André Lecondé
Lui écrireParti septième sur la grille mais après avoir clamé que tout le travail n'avait été effectué que dans l'optique de la course du lendemain, de sérieux espoirs reposaient sur la prestation de Mike Di Meglio dans ce Grand Prix d'Espagne de 125.
Largué aux essais, dernier en course, sans jamais pouvoir suivre le rythme de quiconque si ce n'est celui de son propre équipier embarqué dans la même galère, la saison de Sylvain Guintoli commence de la plus mauvaise des façons. Après avoir connu une progression constante chez Tech'3, le voilà revenu au fond du classement.
C'est le pire des plans qui pouvait arriver à notre Randy De Puniet. Un départ très moyen et une chute après seulement trois tours de course. Un bien triste bilan qui succède à un Grand Prix du Qatar modeste, si bien que le prochain rendez vous d'Estoril s'annonce crucial pour notre Gaulois du LCR.
Il a eu beau dire au soir des qualifications qu'il ne nourrissait pas vraiment d'idée de victoire pour la course du lendemain, Jorge Lorenzo escomptait bien quand même enfoncer le clou de sa domination en course. Plus d'une demie seconde d'avance sur son plus proche poursuivant, ça donne en effet des ailes.
Toujours pas de victoire pour Valentino Rossi mais un centième podium enfin acquis qui suffit largement à son bonheur. Mis en difficulté au Qatar, jamais vraiment à l'aise aux essais à Jerez, le résultat n'était pas acquis d'avance pour le pilote de Tavullia.
Se retrouver leader du Championnat du Monde après deux Grands Prix dont un remporté à domicile, voilà une perspective sur laquelle Dani Pedrosa lui même n'aurait pas parié il y a seulement quelques semaines.
C'est de cette manière laconique que Casey Stoner a résumé sa course espagnole à Jerez. Ne se sachant pas au mieux, il avait pourtant promis d'être sage, mais, apparemment, chassez le naturel et le voilà qu'il revient au galop.
Le dramatique dernier tour du Grand Prix 250 d'Espagne qui s'est disputé à Jerez et dont les victimes ont été les deux leaders de la course a livré son épilogue sous forme d'explication technique. Les images bruts ont ainsi montré un Simoncelli chaud bouillant heurter dans les ultimes courbes un Bautista sous pression depuis des tours mais tenant fermement la tête en vue de l'arrivée.
Cette fois, c'est bien à l'un de ses sujets que le Roi d'Espagne a pu remettre le trophée du vainqueur sur le podium de Jerez. Dans la catégorie reine qui plus est, et le souverain a même obligé deux de ses ombrageux champions à se serrer la main.