Fessenheim n’est pas un nom inconnu pour peu que l’on suive l’actualité. Il s’agit de la localité située en Alsace dont la renommée vient d’une centrale nucléaire vieillissante que beaucoup aimeraient voir fermer. Des écologistes aux antinucléaires, les deux faisant souvent la paire, jusqu’à nos voisins, ce n’est rien de dire que le site agace, au point que nos dirigeants ont promis sa fermeture. Certes, mais après ? Ségolène Royal a une idée. Originale bien sûr.

Johann Zarco savait qu'il ne fallait pas rater ce rendez-vous argentin après avoir loupé son entrée au Qatar. Avec la pression d'un Champion du Monde sur les épaules, le Français a fait face à une concurrence déterminée à le faire tomber de son piédestal le tout au terme d'une course compliquée.

Brillant au Qatar, le Champion du Monde a été bien terne en Argentine. En difficulté dès les essais, il avait tout de même réussi de bonnes qualifications mais les nouvelles circonstances de course ont remis en exergue son inimité avec ce tracé de Termas de Rio Hondo.

Rien n'a été facile pour un Valentino Rossi qui a été récompensé de sa patience, de ses efforts et de sa sérénité avec une belle seconde place qui lui apporte 20 points précieux au championnat. Avant cela, il a dû s'adapter aux circonstances particulières de ce Grand Prix d'Argentine, les accepter, laisser filer Márquez et regarder ses adversaires s'éliminer.

C'est un Marc Márquez extatique qui trônait sur le podium d'un Grand Prix d'Argentine qui marquait sa première victoire de l'année et lui donnait les commandes du championnat. Une concrétisation qui avait une saveur particulière, celle de plusieurs revanches prises en un dimanche !

Entre pneus sous investigation par Michelin, pluie, déroulé de la course MotoGP en deux temps avec un arrête obligatoire jamais vu depuis l'Australie en 2013, ce Grand Prix d'Argentine était déjà celui de toutes les surprises.

Loris Baz a décroché en Argentine sa meilleure place sur une grille départ en MotoGP. Celle-là est la 13ème ce qui veut dire qu'il n'a pas été loin de rejoindre les ténors de la Q. 2. Et pourtant, rien n'a été simple pour un Français souffrant et qui, en plus, avec le pneu arrière de Scott Redding partir en lambeau.

L'Argentine est moins sympathique que le Qatar pour un Jorge Lorenzo leader du championnat qui tient bon cependant. N'ayant pas été épargné par les affres de la chute, il a su tout de même se mobiliser pour s'inscrire sur la première ligne, synonyme de candidature pour la victoire finale.

A la limite de l'élimination pour l'entrée directe dans la Q. 2, Valentino Rossi a redressé spectaculairement la barre lors des qualifications pour se positionner second sur la grille de départ. Une place stratégique entre ses deux rivaux Márquez et Lorenzo tandis qu'il attend avec intérêt ce qu'apporteront les nouveaux pneus que Michelin a décidé d'imposer après l'accident de Redding.

Marc Marquez est peut-être la première victime sportive du changement fondamental de la donne technique décidé pour de logiques questions de sécurité par Michelin. Auteur de la pole-position, ayant démontré une bonne adaptation de sa Honda aux conditions particulières du tracé argentin, il doit repartir de zéro alors qu'il semblait bien maîtriser son sujet.