Essai - Volkswagen Arteon 2020 : un bien léger restylage
Voilà déjà trois ans que la Volkswagen Arteon est sortie, un âge considéré comme canonique dans le monde automobile et qui impose donc un restylage de milieu de carrière. Et l'élégante berline de la marque allemande met les petits plats dans les grands en s'offrant au passage une version familiale Shooting Brake que nous essaierons dans quelques jours. Mais sinon, qu'est-ce qui change ? Eh bien pas grand-chose.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,4/20
Note
des propriétaires
En bref
À partir de 47 870 €
Version Shooting Brake annoncée
Nouvelle motorisation hybride rechargeable
En résumé, cette cuvée revue et corrigée de la Volkswagen Arteon peut se résumer à deux éléments principaux : les arrivées d'une version Shooting Brake et d'une motorisation hybride rechargeable. Sinon, les évolutions esthétiques sont particulièrement légères, dans la grande tradition Volkswagen. Est-ce que c'est cependant vraiment dommage vu la réussite de la ligne dévoilée en 2017 ? Pas vraiment. Les plus attentifs remarqueront l'adoption de barres de LED dans la calandre, de chaque côté du logo et dans le prolongement des phares, des boucliers revus et des feux arrière à la signature lumineuse modifiée. Et c'est tout.
Des évolutions
très légères
À l’intérieur, les changements sont un peu plus évidents. D'accord, l'Arteon reprend la planche de bord de la Passat mais dans une version revue et corrigée, avec des aérateurs et un insert décoratif allant d'une portière à l'autre. L'ambiance prend un sérieux coup de jeune avec des commandes tactiles de climatisation et volant qui, à défaut d'être véritablement pratiques, contribue à la modernité de l'atmosphère déjà apportée par la large instrumentation numérique et l'écran central de 9,2 pouces. Pas forcément très chaleureux, mais tout à fait classe.
L'Arteon en profite aussi pour mettre à jour sa liste d'équipements avec notamment l'arrivée du Travel Assist, un système de conduite semi-autonome qui associe le régulateur de vitesse adaptatif, le maintien actif dans la voie et du freinage d'urgence automatique. La caméra de recul est de plus améliorée, avec une vue qui passe de 90 à 170°.
Hybride et Shooting Brake
au programme
Question habitabilité, le problème habituel de ces berlines-coupés, c'est le manque de place à la tête à arrière. Parce que c'est très beau de faire des voitures avec une ligne de toit fuyante mais ça impose aux passagers de courber exagérément l'échine pour monter à bord puis de voyager avec la nuque à 45 degrés. Et c'est clairement le cas ici si vous faites plus de 1,75 m. Heureusement, la version Shooting Brake va se montrer un peu plus généreuse dans ce domaine en offrant presque 5 cm supplémentaires de garde au toit à l'arrière. Pour le coffre, c'est bien mieux puisqu'on a droit à 563 litres parfaitement accessibles, puisque oui, l'Arteon a le bon goût d'avoir un hayon, et cela grimpe à 1 557 litres en rabattant le dossier de la banquette arrière.
Il manque un peu de place à la tête à l'arrière mais pas dans le coffre.
Côté motorisations, une version R de 320 ch et un hybride rechargeable de 218 ch sont prévus à court terme mais il faudra se contenter dans un premier temps d'un 2.0 TDI en 150 et 200 ch et d'un 2.0 TSI de 190 ch ou 280 ch. Pour l'instant, seuls les prix du TDI 150 et du TSI 190 sont connus, démarrant à respectivement 47 870 € et 51 310 €, soit une augmentation des tarifs allant de 1 450 à 1 720 € à finition similaire.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,86 m
- Largeur : 1,87 m
- Hauteur : 1,45 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 563 l / 1557 l
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 146 g/km
- Malus : 230 €
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2018
* A titre d'exemple pour la version 2.0 TDI 190 10CV ELEGANCE DSG7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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