2. Kia Sorento (2021) - Sur la route : lourd et encombrant mais vaillant
Avant de démarrer, on consulte une dernière fois la fiche technique de l'engin, histoire d'éviter toute déception. Car il est clair que pour déplacer un bestiau de 2,1 tonnes (celui de la finition premium en version 7 places), un moteur de 265 ch ne sera pas un luxe fastueux. Effectivement, le Sorento n'est pas un cabri qui virevolte d'un virage à l'autre, mais plutôt un taureau campé sur ses grosses roues et qui, grâce à son couple de 350 Nm n'est fort heureusement jamais à la peine.
Une sobriété à saluer
Évidemment, la lourde carcasse est un tantinet pataude en virage, s'écrasant légèrement sur ses appuis, mais elle n'en reste pas moins parfaitement homogène, grâce à son long empattement et à ses porte-à-faux minimalistes, grâce aussi à la correction d'assiette de son train arrière. Ainsi armé, le gaillard fait le job en toute tranquillité, avec un 0/100 km en 8,7s tout de même, et sans faire hurler le moteur thermique lorsqu'il entre en action. Ce dernier est un bloc essence 1,6 l de 180ch, secondé par un moteur électrique de 91ch gavé par une batterie de 13,8 kWh située sous le plancher.
Après avoir usé cette batterie pour circuler en mode électrique pendant 45 km (plutôt que les 50 annoncés), le bloc thermique se réveille en douceur et, sur un trajet mêlant la ville, l'autoroute et même la montagne, la consommation dépassera rarement les 7l/100, un bel exploit étant donné la masse à faire avancer. Le mode "auto" des réglages permettant de répartir l'énergie entre les deux moteurs s'est chargé de choisir entre l'électrique et le thermique sans encombre et sans jamais vider totalement la batterie. Pour recharger cette dernière, il suffit de se brancher durant cinq heures sur une prise domestique 12A, ou durant 3 h 30 sur une prise 16A.
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