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2. La route, ce n’est pas la tasse de thé de l’Ami

 

La Citroën Ami Buggy restylée fera-t-elle encore plus chavirer les cœurs ?

Avec ses 2,41 m de long, l’Ami fait des merveilles en ville. Elle se faufile en silence dans les artères les plus étroites, parvient à se garer dans un trou de souris et attire la sympathie des passants. Même en l’absence de la direction assistée, les manœuvres ne sont pas un problème. Quant aux 75 km d’autonomie annoncée par Citroën, ils sont tout à fait atteignables sur ce terrain.

Tout n’est toutefois pas tout rose à bord. C’est notamment le confort qui déçoit, encore plus s’agissant d’une Citroën. Ici, lorsque le bitume n’est pas parfaitement lisse ou qu’un ralentisseur se profile à l’horizon, on a l’impression que les ingénieurs ont tout bonnement oublié d’installer des amortisseurs. Et ne comptez pas sur la mini-épaisseur de mousse des sièges pour préserver vos vertèbres. Autre grief qui fera le bonheur de votre ostéopathe, la position de conduite, très peu réglable (le seul mouvement possible est le coulissement des sièges d’avant en arrière), est un cauchemar pour les plus de 1m80, qui auront l’impression de conduire plié en deux

En version Buggy, l’Ami se retrouve en prise directe avec la cité. Enfin, surtout avec ses bruits. N’espérez pas en faire une bulle de décompression après une journée de travail intense, car le moindre bruit extérieur arrivera à vos tympans sans avoir été filtré le moins du monde. Pire encore, lorsque l’on se retrouve coincé entre un autobus à gauche et un poids lourd à droite, on n’en mène pas large. Dis comme cela, le moindre trajet au volant de l’Ami semble donc être un véritable enfer.

L'Ami se sent en ville comme un poisson dans l’eau.
L'Ami se sent en ville comme un poisson dans l’eau.

Et pourtant, en ville, on se prend à apprécier les trajets avec cette mini Citroën. Preuve qu’une auto décalée peut faire des miracles sur l’état d’esprit des automobilistes.

Là où, en revanche, personne ne se sentira à sa place avec l’Ami, c’est sur le réseau secondaire. Avec sa vitesse maximale limitée à 45 km/h, les voies rapides, y compris, donc, la rocade de la plupart des métropoles, lui sont interdites. Et sur le réseau secondaire, lorsqu’une citadine vous colle à l’arrière-train, il n’y a pas de quoi fanfaronner. Alors imaginez lorsqu’il s’agit d’un 38 tonnes.

Sur ce terrain, pour ne pas accentuer l’impression de chicane mobile qu’auront les autres automobilistes lorsqu’ils vous suivront, on sera en permanence pied au plancher. Y compris dans les courbes. Attention, toutefois, lorsque l’adhérence n’est pas parfaite, car les pneumatiques sont de piètre qualité et aucun ESP n’est là pour rattraper d’éventuelles glissades.

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