C'est pire que ce que l'on pensait. Jorge Lorenzo a ainsi reçu le diagnostic du réputé docteur Xavier Mir, celui là même qui s'est occupé de son avant bras après le Grand Prix du Portugal et qui avait œuvré sur la blessure de Pedrosa pendant l'intersaison.
La victoire chinoise semble avoir d'un coup d'un seul chassée tous les nuages noirs qui s'étaient amoncelés au dessus des relations entre Yamaha et Valentino Rossi. C'est comme si une traversée du désert venait de prendre fin, au point que le septuple Champion du Monde paraît maintenant prêt à poser les bases de son renouvellement de bail avec le constructeur d'Iwata : « Quand vous ne gagnez plus, tout devient plus difficile.
Dire que Jorge Lorenzo fait figure de miraculé au sortir de ce Grand Prix de Chine relève de l'euphémisme. Un monumental carton le Vendredi lors des essais, une cheville cassée et le reste en compote, on pense logiquement au forfait pour l'Espagnol à l'issue de ce coup du sort.
Valentino a ainsi mis fin à Shanghai à huit mois de disette. Sept courses sans la moindre victoire, si bien que celle là, il la savoure. A plus d'un titre. Et justement, puisque l'on parle de celui-ci, Rossi prévient ses adversaires : « J'ai enfin pu piloter comme je veux du début jusqu'à la fin.
C'est fait ! Après sept Grands Prix sans victoire, Valentino Rossi ouvre de nouveau son compteur en signant sur un tracé de Shanghai asséché sa soixante troisième concrétisations dans la catégorie reine et son quatre vingt neuvième succès absolu.
Valentino Rossi pensait bien avoir fait le plus dur en signant un temps dans les 1'58 5. Pour mieux s'imaginer déjà en pole position, ce qui aurait été sa cinquantième et sa première avec Bridgestone.
Voir Jorge Lorenzo classé à la quatrième position de la grille de départ du Grand Prix de Chine est une perspective que bien peu de personnes imaginaient hier, après que le double Champion du Monde se soit offert dès la première séance libre matinale du meeting le soleil de sa jeune vie.
Tech'3 a une nouvelle fois démontré tout son savoir faire en Moto GP en renversant en une nuit la tendance qui voulait que ses pilotes se résignent à la seconde partie du tableau pour des soucis d'adhérence.
Sur un tracé de Shanghai réputé pour être favorable à Bridgestone, on ne s'attendait pas à voir un pilote Michelin signer la pole de ce Grand Prix de Chine. De même, en difficulté la veille, on s'attendait encore moins à voir un pilote Tech'3 se l'approprier.
Qu'est ce qui peut arrêter un pilote moto ? Apparemment pas grand-chose, puisque une nouvelle limite à la bravoure, ou une nouvelle borne à l'inconscience, chacun choisira, vient d'être franchie, ce matin, en Chine.
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