Renault a son usine en Chine
C’est fait ! Le losange a enfin son usine en Chine. Un pays essentiel pour la planète automobile. Même si son marché est moins fringant, il reste le premier mondial. Renault qui n’avait jusque-là aucun point d’ancrage sur ce territoire stratégique a comblé le vide. C’est dans la ville de Wuhan que seront enfantés les modèles frappés du losange. A commencer par le Kadjar.
Renault était l'un des derniers grands constructeurs occidentaux à ne pas disposer de présence industrielle en Chine. Cantonné au rôle de figurant, le constructeur français laissait son partenaire japonais Nissan y faire cavalier seul. Un temps qui s’est terminé puisque le tricolore va produire sur place un Kadjar particulièrement adapté à une demande locale forte de SUV : « on voit une explosion sur ce créneau en Chine, et cela ne va pas s'arrêter. On arrive tard mais avec le bon produit» observe Jacques Daniel, directeur de ce nouveau site.
Une usine qui est aussi une coentreprise. Car rien n’aurait été possible sans la participation du constructeur chinois Dongfeng. Celui-là même qui détient 14% du capital du groupe PSA Peugeot-Citroën. «C'est la première grande étape» pour le développement de Renault sur un marché crucial dont il restait quasi-absent, a déclaré son PDG Carlos Ghosn lors de l’inauguration de cette usine de Wuhan qui dispose d'une capacité de production de 150.000 véhicules par an. En plus du Kdajar, Renault a promis l’arrivée d’un deuxième crossover qui sortira courant 2016 des chaînes chinoise.
De quoi se consoler des marchés russes et d’Amérique latine en berne. Certes, les hausses de 14% et 7% du marché chinois constatées en 2013 et 2014 ne sont plus d’actualité. Mais avec encore une progressions de 4,7% l'an dernier, l’empire du milieu représente au total 24,6 millions d'unités.
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