L’initiative a été mise en exergue par un maire de Valence dans la Drôme et depuis, elle est devenue comme le cheval de bataille d’une ministre de l’Ecologie qui pourrait bien faire une pierre deux coups : réconcilier les verts avec un gouvernement qui retrouverait aussi un peu de sympathie auprès d’un courant de la sécurité routière obnubilé par la baisse de la vitesse autorisée sur les axes routiers. Voici le sujet dont les automobilistes et autres usagers n’ont pas fini d’entendre parler : la vitesse de circulation sur les portions d'autoroutes traversant les villes réduite à 90 km/h.
Vous avez aimé l’idée de réduire la vitesse autorisée sur nos routes pour des raisons de sécurité routière ? Alors vous allez adorer le concept de ralentir fortement son allure sur autoroute pour des raisons écologiques. Rouler c’est décidément irresponsable mais ça reste une opportunité fiscale pour nos dirigeants et un tremplin politique pour nos élus. Voici l’initiative d’un maire de Valence qui a saisi la ministre de l'Écologie pour lui demander de limiter la vitesse à 90km/h sur la portion d'autoroute A7.
C'est voté, le test de pollution du contrôle technique va être radicalement durci. Pas une demi-mesure, mais plutôt, une mesure double : indispensable ou imbécile selon l'endroit où elle s'appliquera. Car les Creusois et les Bretons ne respirent pas le même air que les Franciliens et les Grenoblois. Et surtout n'ont pas les mêmes autos.
Nous en sommes dans une période clé pour l'industrie automobile puisqu'entre les décisions prises par la ministre de l'Ecologie, la taxe carbone qui va nettement augmenter et le climat anti-diesel lancé depuis plusieurs mois, le transport routier est au centre de l'attention. Pourtant, il est largement moins pollueur que le transport maritime, responsable selon une étude allemande de 60 000 morts par an. Et le pire, c'est que le fioul lourd utilisé par les bateaux n'est pas taxé, contrairement aux carburants utilisés sur la route.
La pollution de l'air coûte plus de 100 milliards par an à la France. Telle est la principale conclusion du rapport établi par une commission d'enquête sénatoriale rendu public ce mercredi. Une évaluation qui intègre à la fois les conséquences sur la santé, les bâtiments, la biodiversité et l'agriculture. Bien sûr, les transports font partie du problème. Mais les sénateurs ont des solutions...
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) est claire : les Français achètent de plus en plus de véhicules "peu polluants". En 2014, les autos rejetant moins de 100 grammes de CO2 ont représenté 26,3 % du marché, soit 2 fois plus qu'en 2012.
Il semblerait que le seuil de tolérance ait été atteint chez les constructeurs automobiles mis sur la sellette des politiques soucieuses de la protection de l'environnement. En cause, cette stigmatisation d'un diesel qui reste économiquement
Si la part des motorisations diesel dans les ventes de voitures neuves baisse en France, il en va bien différemment dans de nombreux pays d’Europe. Et dans le monde, la tendance est à la hausse.
Ne crions pas victoire pour autant. Car d’une part ce n’est pas pour tout de suite tout de suite… Et que d’autre part cela ne concernerait pour le moment que les oxydes d’azote (Nox). Mais la machine est désormais en route, au niveau européen, et Bruxelles en a déjà validé la procédure de test.
Les amendements apportés à la loi sur la transition énergétique n'ont pas tous été validés en commission paritaire, ce qui oblige la loi à repasser devant l'assemblée nationale pour une seconde lecture. Dans les faits, il y a en tout cas un bout qui devrait passer : le contrôle technique « pollution » obligatoire tous les ans à partir de la 5e année.