Des tarages de suspensions modifiés apportent un peu plus de moelleux (il en manquait cruellement auparavant) sans réellement dégrader la tenue de route. Le compromis confort/comportement reste néanmoins en retrait des françaises du segment et ne se démarque guère d'une réussie Hyundai Getz par exemple. Rien de rédhibitoire au demeurant, même si le sous-virage apparaît précocement en comparaison de châssis de conception plus récentes.
Même chaussées d'excellents Goodyear bien dimensionnés, le grip latéral semble limité en raison d'un roulis passablement maîtrisé sur la plupart des versions. Il s'agit là de considérations touchant à l'efficacité. Elles ne remettent pas en cause la sécurité, les réactions étant toujours saines et prévisibles. De plus, le contrôle de trajectoire est disponible avec la plupart des motorisations (sauf 1.2 et 1.2 16V) et des finitions, en option ou en série comme sur l'Abarth. Le freinage fait preuve d'une efficacité moyenne avec la plupart des moteurs, et d'une stabilité sans failles grâce à l'ABS Bosch8 disponible pour toutes. Le système électrique d'assistance de la direction héritée de la précédente génération de Punto se révèle bien plus naturel que celui de rivales plus récentes, sans que la touche City qui réduit encore l'effort au volant ne présente pas de réel intérêt, même pour de frêles bras féminins (à moins de faire un créneau téléphone dans une main, mais cela nous paraît pour le moins incongru).
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