Si on peut hésiter entre modèle de nouvelle génération et profond restylage à propos de la Punto née à l'été 1999, celle qui arrive cet été se contente d'un léger lifting, gardant de nombreux gènes de la Punto originelle dévoilée en 1993. Ce qui n'empêche pas les gens du marketing de Fiat de l'appeler "nouvelle Punto". C'est de bonne guerre, et pas complètement usurpé dans la mesure où la plupart des évolutions (équipement, moteurs, boîtes, .) sont vraiment positives.
A notre humble avis, ce n'est pas le cas à l'extérieur, où les changements esthétiques affadissent les lignes pures et tendues découvertes en 1999.
A côté des extrémités retouchées (face avant et optiques pour les deux carrosseries, arrière surtout pour la 3 portes), la carrosserie n'évolue guère. A l'intérieur, la planche de bord devient bicolore en exécution médiane ou haute, éclaircissant l'habitacle et faisant paraître son plastique dur un peu moins toc qu'il ne l'est. Sa partie haute grainé noir brille au soleil et se reflète dans le pare-brise.
La qualité de fabrication semble correcte mais des détails comme de la colle qui transpire à travers le ciel de pavillon à l'embase des montants de pare-brise démontre que Fiat a encore du chemin à faire pour égaler les constructeurs européens ou japonais.
Reste une des qualités majeures de la Punto, une habitabilité parmi les meilleures du segment B, sans pour cela sacrifier le volume du coffre. En dépit de boucliers plus proéminents qui allongent la Punto de 3 à 4 centimètres, le rapport habitabilité/encombrement est toujours remarquable.
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