Parmi la panoplie des 7 moteurs proposés (4 à essence et 3 Diesel), trois sont nouveaux. Il s'agit du 1.4 16V Fire et en Diesel, des 1.9 Multijet (JTD 100) et du 1.3 16V Multijet (JTD 70). Ce dernier est un vrai petit bijou. Hyper compact et léger (130 kg), ce 4 cylindres double arbre 16 soupapes de 1251 cm3 utilise la technologie "Common Rail" des JTD existants. Il se distingue de cette génération Unijet à l'injection en deux phases par sa possibilité d'en réaliser 3 à 5 grâce à une gestion électronique et des injecteurs sophistiqués. Résultat : des émissions très faibles qui lui permettent de franchir allègrement les futures normes de pollution Euro4 sans le moindre filtre à particules, une consommation abaissée de 10 % par rapport à un Common Rail JTD de première génération et un niveau de bruit remarquablement faible.
Pas encore le silence absolu à bord, mais sa discrétion étonne en comparaison du rugueux 1.5 dCi de la Clio et de la Micra (modèles pourtant un peu mieux insonorisés), 1.4 TDi et même face au 1.4 HDi.
Si la puissance reste relativement modeste avec 70 chevaux, ce moteur se montre toutefois agréablement vif. Son couple de 180 Nm (144 Nm/litre !!!) disponible dès 1750 tr/min procure en outre un bel agrément en ville et très correct sur route. Les performances de la Punto équipée de cette mécanique (164 km/h, le 0 à 100 km/h en 13,4 secondes) permettent d'envisager un usage polyvalent, même si son royaume reste les trajets péri urbains. Une vraie réussite à priori, mais cette prise en main d'une centaine de kilomètres demande confirmation côté consommation et capacité de reprises en charge.
Issu du 1.9 JTD à 8 soupapes 85 ch toujours disponible, le 1.9 Multijet fort de 100 ch et 260 Nm soutient la comparaison face aux meilleurs de la catégorie, des 1.9 TDi 100 et HDi 90 chevaux. Son plus gros défaut, c'est qu'il se fera attendre jusqu'en fin d'année.
Le 1.4 16V essence de 95 chevaux ne démérite pas non plus face à la concurrence et offre également de réelles capacités routières. C'est sur de longs parcours où elle fait la différence avec la 1.2 16V, avec plus de réserves et un niveau sonore atténué. La consommation est à peine supérieure. Avec une moyenne de 8,4 litres sur notre court essai, elle s'en sort honorablement face aux 90-100 chevaux concurrents. C'est toutefois deux litres de plus que le Diesel 100 chevaux. L'intérêt de cette motorisation nouvelle vient également des choix possibles en matière de transmission : boîte manuelle à 5 rapports en 5 portes Class ou Emotion, 6 en 3 portes Sporting.
En revanche, l'inédite boîte robotisée "Dualogic" va dans un premier temps équiper uniquement la 1.2 60 ch. Comme l'Easytronic de l'Opel Corsa ou la Sensodrive de la Citroën C3, elle conjugue les joies de l'automatisme au répondant d'une boîte manuelle (qu'elle est, seul l'embrayage disposant d'un asservissement électro-hydraulique). Elle possède deux modes en automatique (normal ou éco) et peut-être utilisée en semi-automatique (manuel séquentiel) par simple impulsion sur le levier. Ce système sera proposé ultérieurement avec le 1.3 Multijet contre supplément de 900 euros. L'intéressante boîte automatique CVT à 6 rapports reprend quant à elle du service avec le 1.2 16V 80 chevaux.
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