En bref :
Restylage du Hyundai ix 20
Peu de modifications esthétiques
Aucune évolution intérieure
4,12 m de long et 440 litres de coffre
À partir de 16 000 €
Présenté fin 2010 et commercialisé début 2011, le Hyundai ix20 est le clone technique du Kia Venga. Ces deux monospaces, venus jouer dans la cour des Opel Meriva et Renault Modus (arrêté depuis) avaient à leur sortie de sérieux arguments à faire valoir, à commencer par des garanties béton, en l'occurrence 5 ans kilométrage illimité pour le ix20, avec 5 ans d'assistance et 5 ans de contrôles annuels gratuits.
Mais ce n'était pas tout. Habitabilité généreuse et surtout volume de coffre géant pour la catégorie, équipement riche et confort réel jouaient aussi en sa faveur.
Tout cela est toujours d'actualité, car Hyundai n'a tout simplement pas changé grand-chose à son minispace. C'est simple, techniquement, les modifications sont invisibles. Elles consistent en un passage de toutes les motorisations à la norme de pollution Euro6, avec pour effet une amélioration de l'efficience de plusieurs d'entre eux. Le couple des deux diesels a aussi été amélioré (un peu). Le 1.4 CRDI 90 passe de 220 Nm à 1 750 tours minutes à 240 Nm à 1 500 tours, tandis que le 1.6 CRDI conserve ses 260 Nm, mais à 1 500 tours au lieu de 1 900. Les consommations et les émissions sont elles aussi abaissées (4,2 litres/100 et 110 g pour le 1.4 90 ch contre 4,5 et 119 g auparavant, et 4,4 l/100 et 115 g contre 4,4 l/100 et 117 g pour le 1.6 115 ch). La plus grosse nouveauté serait donc au final l'apparition d'une nouvelle boîte automatique à 6 rapports au lieu de 4, couplée au moteur essence 1.6 125 ch.
Les évolutions restent donc invisibles donc, et même quasi imperceptibles à la conduite.
Un habitacle inchangé, mais suffisamment modulable
Mais il est autre chose de pratiquement invisible également, ce sont les évolutions stylistiques. Extérieurement, on a bien regardé, sous tous les angles, et seule la calandre a changé… Elle garde la même forme hexagonale mais abandonne la traverse en plastique peint couleur carrosserie et les motifs géométriques pour des lamelles chromées, un entourage du même brillant et un motif en nid d'abeille. Les phares deviennent "bi-fonction" selon la finition mais ne changent pas de dessin. À l'arrière, aucune différence avant le dernier niveau de finition et ses feux à LED inédits. Sinon, rien… Ah si, de nouvelles jantes.
Dans l'habitacle, aucune modification apportée au dessin de la planche de bord, les selleries sont reprises également. C'est du plastique dur partout mais bien assemblé et pas désagréable à l’œil. Seules les possibilités d'équipement évoluent, avec la possibilité d'opter pour un volant chauffant ou un nouveau système audio avec 1 Go de stockage intégré.
L'habitabilité reste identique, la modularité aussi. Cette dernière est correcte, avec banquette coulissante en deux parties, dossiers inclinables et plancher plat en ayant rabattu les sièges. Mais elle n'égale pas celle de l'Opel Meriva par exemple, et son "Flex Space", qui permet de passer de 5 à 4 places en rapprochant les sièges extérieurs.
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