Une motorisation unique est proposée, un 1.4 litre à essence qui dispose d'un cheval de plus que le 1300 de la Getz. Ce 4 cylindres à 8 soupapes, avec ses 83 chevaux et un couple de 123 Nm, ne bat aucun record dans sa classe de cylindrée. Discret et souple, il offrirait une meilleure polyvalence ville/route avec un rapport de pont plus adapté.
En l'état, chacun des 5 rapports semble trop long pour prétendre procurer un semblant de nervosité en ville pour qui répugne à pousser les intermédiaires haut dans les tours, ou sur route avec des accélérations sans panache (0 à 100 km/h en 13,5 secondes, contre 11,6 secondes à la Getz au poids et à la puissance comparables). La cinquième manque d'endurance sur autoroute en faux plat ou en cas de vent de face, les caractéristiques aérodynamiques passables (SCx de 0,74 et Cx de 0,35) n'aidant pas.
Autant dire que les 170 km/h revendiqués par le constructeur sont longs à atteindre et exigent des conditions favorables. La boîte mécanique est sans alternative pour l'instant, on sait simplement que la boîte automatique est à l'étude, sans date prévisionnelle de commercialisation. Pas de motorisation diesel prévue, une lacune qui détournera de la Kalos une bonne part des automobilistes qui totalisent plus de 15 000 km par an, ou simplement sensibles au budget carburant.
Sur ce point, la version essence ne réalise pas la moindre prouesse, pénalisée par une consommation urbaine élevée. La moyenne de notre court essai a dépassé 8,3 l/100 km, soit un bon demi-litre de plus que la majorité de ses concurrentes directes.
Comportement et confort : très corrects
Le comportement routier se situe dans la moyenne des petites européennes, sans plus. Sain et prévisible, il souffre néanmoins de mouvement de caisse trop amples. Le roulis est perceptible dès qu'on force un tantinet l'allure sur les petites routes sinueuses ou bien en cas d'évitement. Il semble en conséquence difficile de parler de plaisir en conduite dynamique malgré des pneumatiques aux dimensions bien choisies (185/60 R 14).
D'autant que la direction à assistance hydraulique manque légèrement de netteté, nécessitant parfois un léger surbraquage. On a comme l'impression qu'elle est insuffisamment directe. Pourtant, elle ne demande guère plus de trois tours de volant de butée à butée. Le rayon de braquage est également satisfaisant. Les suspensions relativement souples participent à un confort honnête, même si la qualité de l'amortissement ne sort guère du lot.
Au contraire de l'insonorisation. Le freinage confié à des disques ventilés à l'avant et à de simples tambours à l'arrière, supervisé par un ABS avec répartiteur EBV, s'acquitte de sa tâche sans démériter.
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