C'est à une confrontation de haut niveau à laquelle on a assisté durant la séance de qualification du Grand Prix Moto GP de Jerez. Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa se sont ainsi livrés une bataille de tous les instants qui a monté en intensité dans un dernier quart d'heure durant lequel les duellistes ont tourné autour de leurs collègues.
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Organisé tous les deux ans par les bénévoles de la FFMC 87, le 13ème Salon de la Moto de Limoges a fermé ses portes dimanche soir, après avoir connu un franc succès, malgré une météo pour le moins capricieuse.
« Ducati ne m'a pas écouté. Cette moto est inconduisible quel que soit le circuit. Les problèmes restent les mêmes. Je ne peux résoudre tous les problèmes. Je ne suis pas un ingénieur. » Ces phrases lapidaires avaient bel et bien été lancées par un Valentino Rossi plus que déçu au sortir d'un Grand Prix du Qatar qu'il avait bien failli abandonner par lassitude.
C'est une première journée de Grand Prix arrosée qui s'est écoulée à Jerez ce vendredi, une pluie qui a fait le bonheur de Valentino Rossi qui a cette fois gardé la tête hors de l'eau. Certes, il a été dominé par un Dani Pedrosa déterminé comme rarement, mais l'homme de Tavullia est le premier à le clamer, c'est de ces conditions maussades que pourrait sortir la lumière pour les rouges.
Ce week-end, à Jerez, le clan des CRT aura l'honneur d'accueillir un nouveau cadre. Après les ART, FTR et Suter, le Moto GP verra débouler le Inmotec, celui-là même qui avait limé le bitume avec un 800cc en espérant un jour jouer dans la cour des grands.
Quid de Rossi ? Une question que l'on se pose en Italie depuis que les lampions d'un triste Grand Prix du Qatar se sont éteints sur sa Ducati. Fin 2012, il sera libre comme l'air, comme beaucoup de ses collègues, mais, signe des temps, il semble qu'il n'intéresse plus les teams de pointe.
Giacomo Agostini et Phil Read étaient les deux invités vedettes du dernier Salon de la Moto de Limoges qui s'est déroulé ce week end.
L'onde de choc de la décevante prestation de Valentino Rossi dès le premier Grand Prix de la saison au Qatar aura donc ébranlé jusqu'aux fondations de l'usine Ducati.
C'est un Valentino Rossi assommé qui sort de ce premier Grand Prix de la saison de Moto GP. Au Qatar, le pilote Ducati a compris qu'il n'en avait pas fini avec sa traversée du désert et que la GP12 n'est autre qu'un mirage. En 2011, il s'était qualifié neuvième à 1.
Le scénario de ce premier Grand Prix de la saison au Qatar a fidèlement reproduit les simulations courses découvertes durant l'intersaison. La Yamaha n'est peut être pas la plus sauvage, mais elle est sans doute la plus homogène à gérer les nouveaux pneus Bridgestone faciles à monter en température mais moins résistants en fin de parcours.